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Les dimanches de Jeanne – Isabelle Giagnoni

Un avis moins polémique que le précédent vous allez voir… (Ah oui, toi qui ne me suis pas sur Instagram, tu es passé à côté de quelque chose d’étonnant…)

Ce que ça raconte :

Jeanne, Louise, Ambroise, Louis, Henri, 5 enfants, 5 destins dans cette France du début du siècle, avec ces drames, ces joies bien plus restreintes, et ses coutumes…

Ce que j’en pense :

Ce livre est un album photo. Vous savez, de ceux que l’on trouve dans les brocantes par hasard, ces quelques photos en noir et blanc avec la bordure crantée, quelque fois une date derrière, un prénom, un lieu, et l’envie de leur imaginer une vie. Voilà où nous en sommes, cette photo de famille, qui commence au début du siècle, et qui va traverser la première guerre, la deuxième, se frotter au mariage de raison, aux relations d’amour, aux familles déchirées, et même aux évolutions vestimentaires. En suivant cette famille emblématique de cette époque, on traverse cette ère qui n’est pourtant pas si lointaine.

Je parle d’un album photo parce que contrairement à bien des livres, nous n’avons pas l’histoire de chaque instant, plutôt des instantanés, des photographie du moment, du ressenti, de l’histoire de chacun. Parce que les dimanches de Jeanne ne sont qu’un infime chapitre dans la vie de ces 5 frères et sœurs, de leurs parents, de leurs conjoints, de leurs enfants. Mais malgré tout, ces photographies nous disent tellement qu’on aurait presque l’impression de les avoir suivi à chaque instant pendant ces 40 années. Tout comme à l’époque on suivait les péripéties des vies de chacun via les cartes de vœux et les cartes postales, nous suivons leur vie par ces chapitres.

Je ne regrette que trois choses : le titre d’abord, qui me parait trop ciblé sur un personnage. Les autres n’ont pas vraiment moins d’importance, la famille compte.

La deuxième, j’ai dû me faire un petit arbre généalogique parce que je ne suis pas efficace quand il s’agit de se souvenir de qui est qui quand certains ont les mêmes prénoms (Marie, Louis etc., c’est d’époque mais ça m’aide pas! Rappelez moi de râler dans quelques années quand on n’aura plus que des Mathis et Enzo!)

Et la dernière? La fin est vraiment trop rapide. Je crois que j’étais presque à rester encore avec eux un long moment, peut être même jusqu’à aujourd’hui avec l’histoire de leur arrière petits enfants. On appellerait ça « la semaine de la famille de Jeanne », d’accord Madame Giagnoni?

Ah, vraiment, ces histoires de familles, c’est le truc pour que je passe un bon moment, avec leurs joies et leurs drames…

Et vous,

Ces histoires de familles, vous vous jetez dessus ou vous passez à côté sans scrupules?

Informations :

Parution : 11 juillet 2016

Éditons : de la rémanence

290 pages

Merci aux éditions de la Rémanence et à Netgalley!

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